Forum : Social, debats, divers, sujet n°52

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Sujet : ------- Qui suis-je ? -------
#48 Ahamay 03/03/09 11:14:06
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Qui Suis-je N° 10
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Ma carrière fut relativement courte et mon ½uvre de faible ampleur : en vingt ans, je n'ai guère peint plus de quarante-cinq tableaux, dont trente-sept sont préservés. Il est fort possible que ma notoriété dépassât peu le territoire provincial de Delft. Le chroniqueur français Balthasar de Monconys note à propos d'une de mes ½uvres vue chez un boulanger : « [...] elle avait coûté 1 000 livres, alors que 6 pistoles auraient déjà été trop à mon avis. »
Dans la cité hollandaise rattachée à la Maison d'Orange et qui bénéficiait encore d'un statut privilégié, j'ai acquis une réputation d'artiste novateur. Inscrit comme artiste indépendant à la Guilde de Saint-Luc, j'y exerçais les fonctions de doyen. J'étais en outre apprécié en qualité d'expert en tableaux, je fus même convoqué à La Haye pour expertiser une collection de toiles vénitiennes vendues à Frédéric-Guillaume, Grand Électeur de Brandenbourg.

Le manque de documents fiables sur ma vie rend les exégètes prudents. On a supposé que j'ai été formé dans l'atelier de Rembrandt. Certains tableaux plus sombres ou mélancoliques, comme Une jeune fille assoupie, en seraient la preuve.
J'ai épousé Catharina Bolnes, fille de Maria Thins qui disposait de bons revenus. À cette occasion, alors que j'ai été élevé dans le calvinisme je me convertis au catholicisme, religion de la famille de ma femme. Je s'installe avec elle et sa mère dans le quartier catholique de Delft. Les catholiques étaient alors aux Pays-Bas une minorité marginalisée. Au moins une de mes toiles présente un thème catholique : l'Allégorie de la Foi.

Lorsque l'Angleterre déclara la guerre aux Provinces-Unies, déjà envahies par les armées françaises cela eut des répercussions dramatiques sur le marché de l'art et les difficultés financières de ma famille s'en trouvèrent accrues.

Sa femme l'expliquera plus tard : « Pour cette raison et à cause des grandes dépenses occasionnées par les enfants et pour lesquelles il ne disposait plus de moyens personnels, il fut si affligé et s'affaiblit tellement qu'il en perdit la santé et mourut en l'espace d'un jour et demi ». Il laissait huit enfants mineurs, Catharina obtint un mandat de cession qui lui permit d'ajourner ses dettes : elle renonça ainsi légalement à la succession qu'elle céda aux créanciers.

La vente Dissius, disperse l'ensemble de mon ½uvre. Pendant tout le XVIIIe siècle, aucun biographe ne s'intéressa à moi. Après la Révolution française, plusieurs de mes toiles se retrouvèrent à l'étranger. C'est à John Smith (1833), marchand d'art, et à Thoré-Bürger (1866), que je dois la résurrection de sa notoriété.

En 1935, le Musée Boijmans3 van Beuningen de Rotterdam me consacra sa première exposition individuelle. Le maître de Delft obtint enfin la renommée qu'il méritait, même s'il restait encore à éliminer les erreurs des hagiographes et les imitations des faussaires (le plus célèbre reste Han van Meegeren qui vendit notamment un faux à Hermann Göring).

La dernière rétrospective a eu lieu à la National Gallery à Londres en été 2001.
La redécouverte de mon oeuvre à donné au Maître de Delft sa place au Panthéon des grands maîtres de la peinture. Ainsi, la jeune fille à la perle, surnommée la Joconde du Nord est parmi les tableaux les plus célèbre au monde. Un autre de mes tableaux est devenue l'icône d'une grande marque alimentaire.
Je suis surtout réputé pour son art de la perspective et pour sa capacité à dessiner les portraits et les personnages, soit lorsqu'ils exercent seuls une activité (la Dentellière, le Géographe, l'Astronome etc.) soit lorsqu'ils sont en interaction avec d'autres personnages. On a longtemps pensé que je peignais des scènes de théâtre, particulièrement avec les toiles la leçon de musique interrompue, l'entremetteuse, l'officier et la jeune femme riant, etc. On retrouve d'ailleurs souvent des personnages identiques dans des tableaux différents (l'homme de la jeune fille au verre de vin et de la leçon de musique interrompue).

On me dit également symboliste de premier ordre. En effet, les tableaux présents au second plan de mes oeuvres représentent souvent des allégories (Éros triomphant par exemple) ou des cartes géographiques qui, pense-t-on étaient présentes au domicile du Maître, mais donneraient une tonalité différente à la scène.
On estime souvent que je me suis représenté au moins une fois dans un tableau : le personnage de gauche de l'entremetteuse.

Je suis, je suis
# 49 Indian-spirit 03/03/09 11:47:09
A mon avis , Vermer de Delft mais je ne suis pas certain de l'orthographe de son nom smiley n°12smiley n°12...
# 50 Ahamay 03/03/09 11:52:56
Bravo Domi.... c'était Bien Vermer (ou Veermer selon...)

Grrr... a partir de maintenant je vais être plus light sur les indices, j'm'en vais vous épurer wikipédia moi :)
# 51 Ahamay 03/03/09 12:07:23
*********** Qui suis je N°11 ************

Je marque par ma culture, mon esprit critique, ma puissance de travail et un certain génie, et laisse mon empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels je me suis essayé : je pose les bases du drame bourgeois au théâtre, je révolutionne le roman, j'invente la critique à travers mes Salons, je suis le maître d'½uvre d'un des ouvrages les plus marquant de mon siècle. En philosophie également, je me démarque en proposant plus de la matière à un raisonnement autonome du lecteur qu'un système complet, fermé et rigide. Rien en fait ne représente mieux le sens de mon travail et mon originalité que les premiers mots d'un de mes ouvrage :

« Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. »

Mal connu de mes contemporains, éloigné des polémiques de mon temps et des conventions sociales, je devrai attendre la fin du 19e pour recevoir enfin l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle j'avait placé une partie de mes espoirs.

Je suis, je suis.....
# 52 Indian-spirit 03/03/09 13:14:53
Ça c'est effectivement ce que l'on appelle de l'épuration smiley n°19...
Bravo à qui trouve la réponse honnêtement smiley n°11
# 53 Ahamay 03/03/09 13:49:10 Edité le 03/03/09 à 13:57:48
bin oui, mais au moins il sera peut etre pas trouvé en 10 minutes celui là smiley n°28...

Bon je vous aide un tout petit peu, sans rien ajouter lol
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Je marque par ma culture, mon esprit critique, ma puissance de travail et un certain génie, et laisse mon empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels je
me suis essayé : je pose les bases du drame bourgeois au théâtre, je révolutionne le roman, j'invente la critique à travers mes Salons, je suis le maître d'½uvre d'un des ouvrages les plus marquant de mon siècle.

En philosophie également, je me démarque en proposant plus de la matière à un raisonnement autonome du lecteur qu'un système complet, fermé et rigide. Rien en fait ne représente
mieux le sens de mon travail et mon originalité que les premiers mots d'un de mes ouvrage :

« Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. »
Mal connu de mes contemporains, éloigné des polémiques de mon temps et des conventions sociales, je devrai attendre la fin du 19e pour recevoir enfin l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle j'avait placé une partie de mes espoirs.

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# 54 Indian-spirit 03/03/09 14:57:36
C'est D.D
# 55 Ahamay 03/03/09 15:13:30
Je pense que tu as tout bon Domi.... écrit le en toutes lettres pour vérifier, il le mérite bien non ?

C'est mon auteur classique préféré... un de ses romans est devenu mon livre "DeQuandJ'aiPasl'moral" ! Je l'ouvre j'en lis un ou deux paragraphes, et hop, j'ai la banane. J'adore ce mec, pour son avant gardisme, pour sa verve, son coté déluré, sans compromis...
libertaire et libertin.
# 56 Indian-spirit 03/03/09 16:48:49
Je laisse les autres se triturer les neurones hé! hé !! hé !!!....
Toutefois voici un autre indice : i i
# 57 Chimère 03/03/09 22:18:12
Ah parce que tu te sers de Wikipédia, tu me déçois là smiley n°09smiley n°09je croyais que tu nous pondais ça naturellement moi, oh je suis déçue, mais déçue smiley n°10smiley n°14smiley n°10
# 58 Chimère 03/03/09 22:22:27
Bon merci Domi je pensais avoir reconnu et ton indice me l'a confirmé, ce sera donc Denis Diderot, auteur de l'Encyclopédie.
Et c'est quel titre le livre "de quand Stephane a pas le moral?", prête le moi stp, ca peut servir prochainementsmiley n°09smiley n°14
# 59 Ahamay 04/03/09 14:21:18
Jacques le fataliste

"Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut."[...]
# 60 Ahamay 04/03/09 15:58:05
########## QUI SUIS JE N°12 ###########

Mon acte de baptême fut retrouvé par l'érudit Auguste Jal, au milieu du 19 ème siècle, dans les registres de la paroisse Saint Sauveur, à Paris.

Mon vrai prénom, Savinien est le même prénom que mon grand-père paternel. Celui-ci était marchand de poissons de mer à Paris, on trouve la trace de son commerce dès 1560. Abel, mon père, né vers 1565, était l'aîné ; il eut donc la jouissance des terres et choisit de porter le titre de sieur de Mauvières.

La famille quitte Paris en 1622 pour s'installer au château de Mauvières. Ce château, situé près de Saint Forget dans l'actuel département des Yvelines, n'était en fait qu'une belle gentilhommière perdue dans la campagne Est-ce par coquetterie, ou par dérision que j'ajouterai moi-même une particule à mon nom ? En tous cas, c'est ainsi que je signerai plus tard mes oeuvres... Peut-être après tout par simple nostalgie ; en effet, porter ce nom n'était plus tout à fait légitime, puisque son père, avait vendu les terres en 1636 !

Quand je revint à Paris, mon frère aîné, Denys, avait endossé l'habit de prêtre. Ma soeur Catherine, entrée depuis 1637 au couvent de la rue de Charonne, prendra le voile le 15 avril 1641.
Paris est sens dessus dessous à cette époque, agitée, bouleversée par la Fronde. Mazarin est impopulaire et focalise sur lui les ressentiments et les convoitises des puissants qui vivent à la capitale.

En 1653, je franchit le pas. Malgré mes réticences et certainement désireux d'être enfin édité, j'accepte de me mettre sous la protection du duc d'Arpajon et m'installe chez lui à l'Hôtel du Marais.

Plus tard quand la maladie m'emporta, mes amis gardèrent le souvenir d'un homme épris de justice, fidèle en amitié, le caractère bouillant d'une belle noblesse d'âme, vif, imaginatif et talentueux. On reconnut ensuite que je fut précurseur en bien des domaines.

Mais si je dois ma célébrité ce n'est ni par mes faits et actes, ni par mes écrits. Mais bien grâce à un auteur qui sévit bien après ma mort et qui utilisa mon nom et mon personnage pour écrire une des pièces maitresse de la littérature Française. Cette pièce, pourtant simple d'accès, est difficile à jouer : elle fait intervenir un grand nombre de personnages, elle est longue et le rôle titre (le mien) est particulièrement imposant puisqu'il contient plus de mille six cents vers, un record.

smiley n°13 Alors....... qui suis je ?
# 61 Mrno 05/03/09 10:26:23
smiley n°46smiley n°12smiley n°11YESSSSSS!!!! le + dur pour moi n'a pas été de trouver la réponse,mais de réussir à me connecter...40mn!!! sans rire...!!!smiley n°05
donc je flambe avec ma réponse,pour une fois...voici donc::::allez je me lance...
smiley n°25Cyrano de Bergerac.smiley n°08smiley n°19smiley n°08smiley n°26
# 62 Ahamay 05/03/09 10:55:14
smiley n°08smiley n°08smiley n°08
Et oui, il a bel et bien existé :)
Bravo Chris

smiley n°11smiley n°11smiley n°11smiley n°11
# 63 Chimère 05/03/09 13:26:54
Chrys, tes pbs de connexion ne viennent-ils pas de ton PC qui est mal paramétré, demande à un de tes amis spécialiste de la question de jeter un coup d'oeilsmiley n°09smiley n°13

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